Elden Ring : le jeu de plateau – royaume du roi greffé, met au défi les amateurs d’aventures fantasy, mais laisse souvent un goût amer, surtout pour ceux habitués à l’exigence des univers médiévaux exigeants.
Elden Ring : découvertes mitigées sur le plateau de jeu
Dès les premières sessions, Elden Ring : le jeu de plateau – royaume du roi greffé attire par ses miniatures impressionnantes inspirées de l’univers FromSoftware. Pourtant, la première impression s’efface vite : la qualité des composants s’avère inégale et le plateau de jeu perd en lisibilité, en particulier lors de phases où chaque détail compte dans une aventure de stratégie. L’aspect visuel, dominé par des couleurs grises et ternes, nuit également à l’immersion habituelle des jeux de société modernes.
Une promesse d’exploration… qui se répète trop vite
L’univers médiéval riche d’Elden Ring promettait une grande aventure, mais le jeu de plateau souffre d’une forte répétitivité. Les scénarios se ressemblent, renforçant une impression de routine au fil des parties. Les choix tactiques pour progresser ou survivre semblent brider la liberté, contrairement aux grands classiques où chaque exploration débouche sur un rebondissement mémorable. La lassitude s’installe, même pour les férus de stratégie.
Un système de jeu exigeant mais peu gratifiant
La mécanique de deckbuilding permet d’améliorer ses personnages et d’outiller son héros après chaque session, mais cette évolution ne suffit pas à compenser les faiblesses structurelles. Les combats, pourtant au cœur du jeu, manquent d’équilibre : l’aléatoire prend vite le dessus, rendant chaque victoire ou défaite frustrante plutôt que source de satisfaction. De surcroît, la clarté des symboles sur le plateau de jeu laisse à désirer, obligeant à de fréquents retours au livret de règles.
Composants et ergonomie : quand la qualité fait défaut
Le livret de règles d’Elden Ring : royaume du roi greffé devient vite un point de crispation. Fragile, exhaustif mais peu clair, il ralentit la prise en main et complexifie chaque session. Les cartes et ressources, souvent écrites en petits caractères, compliquent la tâche des joueurs qui peinent à suivre la progression d’une partie. Ce manque d’ergonomie contraste avec d’autres jeux de société contemporains réputés pour leur fluidité.
Une expérience décevante malgré des ambitions élevées
Malgré l’engagement des fans, et la richesse promise par le royaume du roi greffé, la critique de jeu met en lumière une expérience décevante. Le jeu accumule des choix malheureux, du matériel aux mécaniques, freinant l’enthousiasme des groupes. Ceux qui espéraient une aventure fantasy aussi palpitante que l’original vidéoludique préféreront sans doute s’orienter vers des références du secteur comme Gloomhaven ou Descent pour retrouver un vrai plaisir de stratégie et d’exploration.
Finalement, cette adaptation marque un rendez-vous manqué avec l’exigence attendue par les amateurs de jeux de société. Steamforged Games devra sans doute réévaluer sa copie pour espérer rivaliser avec les piliers du genre, au risque de voir ses ambitions se perdre dans la brume des Terres de l’Entre.