Face à des maladies comme Alzheimer, on cherche toutes les solutions possibles pour protéger notre cerveau. On sait déjà que bien manger et faire du sport, c’est essentiel. Mais aujourd’hui, les chercheurs nous proposent une nouvelle ordonnance, bien plus fun : les jeux de société.
Et ce n’est pas une blague. Des études de plus en plus sérieuses le montrent. Jouer régulièrement pourrait être l’une des armes les plus efficaces pour se construire une « réserve cognitive » et freiner l’apparition des symptômes.
Plus qu’un simple passe-temps : un vrai fitness pour le cerveau
L’idée de base est simple : le cerveau, c’est comme un muscle. Si on ne l’entraîne pas, il s’affaiblit. Et le jeu de société, c’est une super salle de sport pour le cerveau.
Oubliez la télé, où on est complètement passif. Un jeu de société, ça demande un engagement total. On utilise plein de fonctions en même temps : la mémoire pour les règles, le calcul pour les scores, la planification, l’adaptation…
Les jeux de stratégie, pour muscler la planification
Les chercheurs insistent particulièrement sur les bienfaits des jeux de stratégie.
Gérer les ressources d’une civilisation, déplacer des armées, développer un commerce… Ces jeux font travailler nos fonctions exécutives. Celles qui se trouvent dans le lobe frontal de notre cerveau. Ils nous forcent à anticiper, à élaborer des plans à long terme, à peser le pour et le contre.
Au final, c’est un entraînement de haut niveau pour les zones du cerveau qui sont les premières touchées par la maladie d’Alzheimer.
La mémoire et la déduction, des remparts contre l’oubli
Il y a une autre catégorie de jeux qui est super bénéfique : ceux qui font appel à la mémoire et à la déduction.
Les jeux où il faut se souvenir des cartes qui ont été jouées, déduire les infos cachées chez les autres ou résoudre une énigme… Tout ça, c’est excellent. Ils exercent notre mémoire de travail. C’est cette mémoire qui nous permet de retenir et de manipuler des infos sur une courte durée. Et c’est l’une des premières choses qui s’abîme avec l’âge.
L’interaction sociale, le carburant du cerveau
Mais le plus grand avantage du jeu de société, c’est sa dimension sociale. On sait que l’isolement est un gros facteur de risque pour les maladies neurodégénératives.
Jouer à plusieurs, c’est discuter, négocier, argumenter, rire, lire les expressions des autres… C’est une activité sociale super riche qui stimule le cerveau de manière globale. Et ce cocktail d’émotions positives, c’est un vrai carburant pour nos neurones.
Le secret, ce n’est pas la difficulté, c’est la régularité et la nouveauté
Alors, est-ce qu’il faut se lancer dans des jeux aux règles interminables ? Pas forcément. Les chercheurs sont clairs : la clé, ce n’est pas la complexité du jeu. C’est la régularité et, surtout, la nouveauté.
Essayer un nouveau jeu, même un jeu simple, force notre cerveau à créer de nouvelles connexions. Et ça, c’est bien plus efficace que de jouer en pilote automatique à un jeu qu’on connaît par cœur.
L’important, c’est de garder son cerveau actif et curieux. Et pour ça, le jeu de société, c’est une prescription médicale extraordinairement plaisante.