En septembre 1987, un phénomène a émergé sur les étagères des magasins de jeux, insufflant une nouvelle vie au genre du jeu de plateau. Il s’agissait de « Warhammer 40,000 : Rogue Trader », un jeu transgressif et captivant qui allait lancer le mythe aujourd’hui bien connu du Grimdark. À cette époque, la revue « White Dwarf 93 » introduisait également ce nouvel univers à travers ses pages garnies de jeux tels que AD&D et Judge Dredd. Le jeu proposait un mélange audacieux de sci-fi et de fantasy, promettant des parties accessibles avec un minimum de figurines et des mécaniques reprenant les règles familières de Warhammer Fantasy. Les lecteurs curieux pouvaient découvrir la riche toile de fond historique du jeu, où la technologie apparaissait comme un véritable art occulte aux yeux des techniciens et du commun des mortels. Avec des concepts prometteurs de véhicules en métal et en plastique, et la promesse de futures extensions, Warhammer 40K s’imposait déjà comme une aubaine pour les passionnés de cet univers mythique. De nos jours, les factions Eldar, Slann et autres peuples mystérieux sont emblématiques mais ont vu leur importance évoluer au fil du temps.

Warhammer 40k : les origines du grimdark en 1987
En septembre 1987, un événement bouleversant prenait forme dans le monde des jeux de figurines : la sortie de Warhammer 40,000, marquant ainsi la naissance du désormais célèbre univers Grimdark. Avant même que les termes ne deviennent populaires, la revue White Dwarf 93, avec ses jeux comme AD&D et Judge Dredd, présentait un univers inédit intitulé Rogue Trader. Cette nouvelle aventure de Games Workshop amorçait un changement de paradigme dans le panorama du jeu.
Les premiers pas dans l’univers grimdark
Le premier regard à l’intérieur de ce monde offrait une combinaison fascinante de science-fiction et de fantasy, avec des règles inspirées de Warhammer Fantasy. Une nouvelle perspective était offerte aux joueurs, intégrant les récits médiévaux dans une galaxie lointaine. Le jeu permettait d’utiliser une douzaine de figurines à peine, de quoi attirer à la fois les amateurs de récits épiques et ceux avides de batailles stratégiques. Les détails mystérieux semés au fil des pages laissaient présager d’un univers riche à explorer.
Ce qui pouvait sembler nouveau à l’époque – des sociétés humaines à l’attitude presque médiévale voyant la technologie comme de la sorcellerie – laissait entrevoir les prémices d’un monde où l’inconnu défiait l’imagination. L’idée d’une connexion avec la série Warhammer Fantasy accentuait l’intérêt croissant pour ce jeu en constante évolution.
Le leg de 1987 à nos jours
Les paragraphes descriptifs du début, qui semblaient un peu anxieux voire incertains, cédaient rapidement la place à une expérience ludique qui allait conquérir le globe entier au fil des années. Les comparaisons avec d’autres romans de rôle tels que Call of Cthulhu et Runequest III démontraient que ce nouveau monde était destiné à marquer l’histoire. Pourtant, les premiers jours, il risquait de disparaître parmi les longues listes de jeux lancés chaque année.